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Vos témoignages : questions/difficultés

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Bravo pour votre site sur le cododo. C'est le seul site en français qui semble exister sur le sujet. Nous avons un garçon, Melchior, bientôt 19 mois, qui dort avec nous depuis sa naissance. Notre lit s'est agrandi au fur et à mesure de sa croissance ! Si la pratique est très critiquée autour de moi (notamment par les Français) et que moi-même avant sa naissance je ne pensais pas du tout que nous co-dormirions, je dois dire que cela a facilité ma reprise du travail et la poursuite de l'allaitement (je suis partisane du sevrage par l'enfant lui même, Melchior n'est donc pas sevré). L'inconvénient de la pratique est quand nous partons en vacances où bien souvent les lits ne sont pas assez grands ou trop hauts. Je me réveille en moyenne 3 fois par nuit toutes les nuits, mais malgré un certain inconfort, c'est une expérience formidable qui favorise l'attachement à l'enfant, la patience, la complicité (nous jouons beaucoup en famille dans le lit familial, on lit des livres etc...) et ce sont des moments de bonheur qu'un enfant dont les parents l'enferment dans une chambre et une routine fixe ne peut pas connaître. Quelle belle liberté!

Mes questions:Je compte faire la même chose avec un deuxième enfant mais me pose des questions sur les dangers et implications pratiques pour le nouveau-né?J'ai des craintes sur le fait que Melchior ne voudra jamais avoir son lit à lui un jour car j'ai eu d'histoires d'enfants dormant toujours dans le lit familial à 8-9 ans! En même temps, je ne veux pas lui imposer un lit à lui et une chambre quand il n'est pas prêt. Conseils?

Merci pour vos conseils / réactions.

Aline avocat, demeurant à Dubai (emirats arabes unis)(reçu en janvier 2004)

En ce qui concerne votre question pour l'avenir, je ferai une première remarque d'ordre très général et naïve : il est bien difficile de prévoir le lendemain ! En particulier en ce qui concerne le développement des enfants, des familles, des couples ... tellement de choses entrent en jeu, et si nous maitrisons certains éléments, d'autres nous échappent complètement. L'expérience me montre que nos plans sont souvent contredits par un enfant qui est toujours plein de surprise et de ressources. Et finalement, les évènements de notre quotidien peuvent faire évoluer les choses si rapidement. Enfin la naissance d'un enfant est précédé par 9 mois de grossesses : souvent, l'allaitement du grand se modifie, le lait change de goût ; parfois les mamans trouvent l'allaitement désagréable, et tentent d'espacer les tétées ; parfois les enfants se sèvrent d'eux même ; parfois aussi, le ventre prenant de la place, d'autres arrangements nocturnes peuvent être essayes, comme mettre un matelas dans la chambre des parents pour l'enfant...

C'est vrai que certains enfants peuvent dormir très longtemps avec leurs parents (ou teter tres longtemps). Mais cela dépend tellement de l'environnement. Parfois, c'est juste une attitude de la mère, des réponses moins rapides a certaines demandes, des invitations, qui changent les choses ("tiens, tu es grand maintenant, si tu veux, tu peux dormir dans ton lit, avec ta petite lampe"). Plus l'enfant est grand, mieux il comprend ce qu'on lui dit, et plus facilement il accepte certains arrangements. Bien sur, rien n'est automatique ni irréversible : c'est normal qu'un enfant revienne vers ses parents dans certaines situations ...

Voila, pas de réponse définitive donc, juste quelques réflexions ...

Bon courage et bonne continuation a trois !

Amicalement

Nathalie Roques


Difficultés avec le papa
Ma fille a 3 ans depuis le 01.10.2002 ; elle est allaitée et partage notre sommeil. Je vous contacte aujourd'hui,car mon mari et moi ne sommes plus sur la même longueur d'onde au point d'amplifier des disputes. La source : notre fille n'obéit pas de plus a un rythme du sommeil à tel point que lorsqu'elle s'endort pour la sieste 15h parfois ,elle se réveille vers 18h, entraînant un endormissement difficile le soir. Mon mari est désespéré car elle n'est pas capable de s'endormir sans nous, il ne comprend pas. Le problème est que comme je me blottis vers lui, il est résigné à dormir au bord du lit .Je lui ai proposé d'agrandir notre lit : pas question, le problème pour lui est que notre fille ne nous écoute pas, il veut sévir et moi je suis contre et de plus il rajoute qu'il faut qu'elle dorme seule.
QUE FAIRE POUR UNE ENTENTE HARMONIEUSE ?
vendredi 25 octobre 2002
Votre expérience me fait penser a d'autres expériences et témoignages qui vont dans le même sens : il arrive souvent que les parents ne soient pas d'accord sur la façon d'élever leurs enfants, au moins sur certains détails. Et ces détails peuvent engendrer des conflits. Si je résume votre situation : votre fille de trois ans a besoin de vous (sa mère) pour s'endormir. Votre mari n'est pas satisfait de voir sa fille dans son lit, et souhaiterai que cette situation cesse. Quand votre fille fait la sieste, elle s'endort tard le soir.
Pour le cosleeping, le mieux est toujours d'essayer de satisfaire tout le monde. Visiblement votre mari ne souhaite plus voir sa fille dans son lit : une solution serait peut-être d'avoir un lit pour votre fille dans une autre pièce de la maison, et que vous l'endormiez vous, toute seule, sans votre mari. Une fois endormie, vous pouvez retrouver votre mari et au moins commencer la nuit avec lui. Et si votre fille se réveille la nuit, vous la retrouvez. C'est une solution qui permet en gros de satisfaire tout le monde, vous pouvez peut-être l'envisager et la proposer a votre mari ? Ou bien endormir votre fille dans le lit conjugal, puis la déplacer ailleurs (dans une autre pièce, dans votre chambre un peu plus loin sur un petit lit ...) ? Il faut rassurer votre mari : votre fille a un comportement tout à fait normal, à trois ans il arrive souvent que les enfants ne souhaitent pas s'endormir seul (y compris des enfants qui ont été habitués à dormir seul dès leur plus jeune âge). Un jour, sa fille s'endormira toute seule, ou avec un petit frère ou une petite soeur (si j'ai bien compris, vous n'avez qu'un enfant). Un peu de patience, et beaucoup de confiance devraient faciliter cette étape.
Pour la sieste, c'est aussi normal que votre fille s'endorme tard quand elle la fait (c'est la même chose pour les adultes !). Fait-elle la sieste très souvent ? Peut-être pouvez-vous certains jours voir si elle peut s'en passer ? Certains enfants on besoin de la sieste assez tard, d'autres s'en passent très tôt, chacun est différent. Si elle fait la sieste par exemple quand vous et votre mari êtes ensemble a la maison, vous pouvez en profiter pour avoir un moment de calme et d'intimité.

Bébé agité
Bonjour et bravo pour le site cododo
Deux questions : qui a décrété que l'enfant devait dormir à part , dans une chambre séparée, les Evèques ? A quelle époque ?
Quand l'enfant est très agitée toute la nuit passant d'un sein à l'autre quasi tout le temps ne pouvant s'endormir qu'au sein (ou en poussette et faut que ça bouge) les nuits sont difficiles pour la maman, le papa compréhensif va dormir au premier et le couple devient maman-enfant. De plus, douleurs partout dans le dos et toute bloquée le matin...(les positions invraisemblables prises par toutes les deux...)
Un conseil (elle a presque 1 an ) ? Merci.
Clémence, lundi 21 octobre 2002
1.La question historique n'est jamais très précisément abordée. Je n'ai jamais trouve de référence précise (à un texte religieux par exemple). C'est une idée qui est fréquemment répandue parmi les intellectuels, mais je ne saurai vous en dire plus (ni donc savoir réellement quelle est la réalité de tels messages, ni ce que les gens en faisaient). Pour votre problème personnel, je ne vais pas vous donner de conseils miracles, mais plutôt vous poser des questions : comment se passent les journées ? Est-ce que ça a toujours été comme ça ? Y a-t-il eu des modifications suite à des évènements précis ? Dans la journée, votre fille est-elle grincheuse, ou non ? Avez-vous essayez de parler un peu à votre fille de ce problème, de trouver d'autres réponses à ses demandes (par exemple en la caressant, en lui murmurant quelques mots, ... peut-être même en proposant un verre d'eau, à cet âge c'est possible). Souvent c'est en tâtonnant qu'on finit par trouver une solution qui améliore au moins transitoirement la situation. Pensez également à bien vous installer dans votre lit, avec oreillers, etc. : le confort est très important.
Si vous avez d'autres détails a me communiquer, j'essaierai d'être un peu plus précise. Mais nous sommes toutes dans un tel environnement, avec si peu de mères dormant avec leur bébé, que nous manquons tous d'expérience (et moi la première), de témoignages, de conseils extérieurs... et nous sommes souvent démunis face aux questions et problèmes quotidiens qui certainement trouvent des réponses dans les sociétés ou le cododo est la norme.: 2.Je voudrais répondre à Clémence pour le problème des bébés agités.

Nous avons eu une difficulté semblable : entre 6 mois et 9, 10 mois, Margaux se réveillait vraiment beaucoup la nuit. Quelques fois, elle ne se rendormait pas au sein. Je la berçais, la promenais dans mes bras, elle recommençait à téter, etc.

Et puis un jour, j'ai découvert le livre d'Aletha Solter : "Mon bébé comprend tout" aux éd. Marabout. Un titre bêbête à l'américaine derrière lequel se cache un super livre.

Elle explique que le bébé accumule des frustrations, des tensions qu'il doit évuacuer sous peine d'être agiter et de ne pas pouvoir dormir pendant la nuit.

Son seul moyen de les évacuer, c'est de pleurer.

Il faut donc lui permettre de pleurer.

Alors entendons-nous bien : lui permettre de pleurer. Cela veut dire ne pas chercher à interrompre ses pleurs quand on a vérifié qu'il n'a pas d'autre besoin ou de souffrance. Et lui permettre (l'encourager même) à pleurer en toute sécurité dans les bras de sa maman ou de son papa (Jamais seul).

Et bien nous avons essayé : ça marche ! et même très bien. Le résultat fut spectaculaire : Margaux ne se réveillait pour téter (elle tétait vraiment et se rendormait très bien) que 2 fois par nuit et parfois pas du tout.

Alors Clémence, si vous le voulez : achetez le livre pour vous faire une idée. Et si cela vous dit, essayez !

Aletha Solter , "Mon bébé comprend tout" , éd. Marabout.

Bruno

Cododo à quatre et problème de place
Bravo pour ce site, je le découvre suite à un message d'une lactalistienne qui en donnait la référence.
A la crèche de ma fille, on m'a donné un exemplaire d'une revue qui s'appelle Infocrèche Magazine, et dedans, il y a un article très court qui rappelle rapidement les recommandations pour réduire les risques de MSN, et au lieu d'y trouver que l'allaitement maternel est un facteur de prévention, on lit : "pas d'allaitement au lit : maman pourrait s'endormir en nourrissant bébé". Je trouve que cette phrase indique, au moins implicitement, que dormir avec son enfant est un facteur de risque pour la MSN.
Crois-tu que ça vaut le coup de réagir en écrivant à ce magazine ? Et si oui, as-tu des études qui démentiraient ce genre d'ineptie ?
Autre sujet : j'ai un garçon de 3 ans et une fille de 5 mois. La petite dort dans un berceau à côté de notre lit mais je n'ose pas la garder après les tétées la nuit parce que j'ai toujours peur que son frère ne l'écrase quand il vient nous rejoindre dans notre lit la nuit. Or, le berceau devient trop petit pour elle, et je ne vois pas beaucoup d'autre solution que de la mettre dans le lit de bébé qui est prévu pour elle dans la chambre de son frère, à côté de la notre.Ca ne m'emballe pas du tout, je la trouve trop petite pour dormir loin de moi, elle risque de réveiller son frère en pleurant pour téter, et je serai plus fatiguée si je dois me lever pour aller la chercher et la ramener.
Notre chambre est trop petite pour mettre un lit, même en 120x60, à côté du notre : on ne pourrait plus ouvrir l'armoire. Le berceau, ça allait parce que c'est plus petit et qu'il est sur roulettes. J'ai beau retourner la question dans tous les sens, je ne vois pas de solution. Si ce n'est interdire à l'aîné de nous rejoindre et garder la petite avec nous. Mais cette solution ne me satisfait pas, tu t'en doutes, en plus, ça ne marcherait sûrement pas.
Tu aurais une idée ?
Bravo encore pour toutes tes activités, je trouve ça formidable.
Laetitia, dimanche 13 octobre 2002
En ce qui concerne la question de la sécurité du bébé qui pourrait s'endormir dans le lit de sa mère en tétant et les recommandations actuelles en la matière, je pense en effet qu'un courrier à la rédaction du journal pourrait être utile. C'est par des réactions comme la tienne que les choses évolueront petit a petit. Pour les études scientifiques, bien sur, il y a tout un discours sur cette question, et tout un débat entre chercheurs (tu as déjà pas mal de références dans le texte sur internet dans la partie "sécurité"). Je suis en train de traduire un article de Mc Kenna, très intéressant, qui est notre meilleur soutien sur cette question. Il a fait une bonne synthèse du débat qui a lieu actuellement, et montre très clairement, avec des arguments scientifiques, que le cosleeping, dans certaines conditions, est tout a fait bénéfique pour la santé des enfants. Maintenant, certains scientifiques français ont des réactions quasi épidermiques sur la question, et refusent pour l'instant le débat (disons, que de débat, il n'y en a pas en fait). Malheureusement, nous n'avons pas encore de soutien ferme de la part d'un médecin qui travaillerait sur la question. Je viens de publier un article dans les Dossiers de l'Obstétrique sur les tétées nocturnes, qui aborde cette question. Je vais prochainement sortir un livre sur le cododo ... Petites pierres qui j'espère seront suivies d'autres.
Pour la question pratique, je ne peux pas te conseiller : tout dépend de ton appartement, de la disposition des pièces, etc. Peut-être que la chambre des parents pourraient être déplacée ? C'est vrai qu'il est préférable que le grand ne dorme pas contre sa petite soeur : peut-être peux-tu lui demander de s'installer entre elle et un adulte (toi ou ton mari) ? Il faut parfois faire preuve d'imagination, et changer complètement la disposition d'un appartement ... j'espère que tu trouveras une solutions.

Difficultés avec papa et entourage
Notre bébé a presque huit mois et dort encore avec nous. Pendant les premiers 6-5 mois, il se réveillait souvent, mais s'endormait facilement au sein. Cependant, depuis cet été, il pleure en se réveillant, et n'arrive souvent pas à s'endormir en tétant. Mon compagnon, qui était déjà pas très emballé par l'idée du cododo, voit en cela un signe que nous avons fait fausse route, et prend à l'appui les avis très négatifs de notre entourage (pédiatre, thérapeute, puéricultrices, famille, amis etc). Est-ce courant que les bébés passent par des phases de sommeil plus agités comme ceci (dentition? changement d'environnement pour les vacances? tensions entre les
parents?)? Je suis moi-même anglaise, et connais un peu la littérature anglophone au sujet du "cosleeping" - mais je me sens très visée en tant que mère et aurait besoin de matériel en français pour "appuyer" mon point de vue et essayer de démontrer que dormir avec son bébé n'est pas seulement la folie/manie d'une maman trop fusionnelle. En particulier, le thérapeute de couple que nous voyons pour l'instant semble avoir pris mon histoire personnelle (décès de ma mère quand j'étais enfant) comme une indication d'un grave problème de mon côté et parle tout le temps du besoin de l'enfant de séparation et de frustration pour se constituer... Votre site est très utile - je me demandais aussi s'il y avait des articles/livres en français qui dressent la question du cosleeping du point de vue psychologique ??
Merci beaucoup.
Ros Shreeves, mardi 24 septembre 2002
En ce qui concerne les difficultés de sommeil de votre bébé, oui, il arrive que les bébés qui dorment avec leurs parents aient du mal a se rendormir. Il peut y avoir des périodes plus difficiles, où l'enfant évolue, ne répond plus exactement de la même manière aux situations, ou stimulations, etc. Le co-sleeping, comme tout comportement humain habituel, n'est pas toujours merveilleux : il y a des hauts, il y a des bas. Avec un peu d'imagination, en cherchant, en faisant des essais, on finit par trouver des arrangements qui améliorent les choses. Ou parfois, tout simplement, le temps passe et ça change. Sans qu'on comprenne ce qui s'est passé ...
En ce qui concerne votre entourage qui est défavorable au co-sleeeping, effectivement, vous ne trouverez aucune aide de ce cote. Y compris du thérapeute, qui, comme c'est souvent le cas en France, ne connaît rien au co-sleeping, au maternage, à l'allaitement qui dure plus de trois mois, et trouvera de toute façon un épisode de votre vie à relier à ce qu'il perçoit comme un besoin de proximité trop intense avec votre enfant. Ce thérapeute ne vous sera d'aucune utilité. Si par ailleurs il est d'une quelconque utilité pour d'autres questions, vous pouvez peut-être définir un domaine dans lequel il n'a pas à intervenir. Et peut-être essayer d'en convenir avec votre mari. En fait, le mieux est de maintenir la discrétion sur vos nuits, aussi vis a vis de votre famille, du pédiatre, etc. (ils n'ont pas besoin de savoir avec qui vous dormez, c'est votre vie privée, et comme vous l'avez vu, ils ne comprennent pas votre choix, et rien ne les fera changer d'avis). Peut-être votre mari pourra-t-il accepter de ne pas focaliser dessus. Si pour lui, le cosleeping est un vrai problème, vous pouvez peut-être essayer une autre technique : le co-dodo maman bébé (vous commencez la nuit avec votre mari, et vous finissez avec votre bébé au premier réveil). Ce serait bien de séparer les questions sur le sommeil de vos problèmes de couple en trouvant un compromis sur ce point.
En ce qui concerne la littérature sur cette question, il y en a très peu en France. Je ne vois que deux auteurs : Hélène Stork, psychologue et anthropologue, qui a écrit notamment "Enfances indiennes" et dirige "Rituels du coucher" (références complètes sur le site); et Edwige Antier, pédiatre française, qui tolère le co-sleeping (elle a ecrit un livre sur le sommeil, "mon bebe dort bien"). Vous avez aussi un petit livre sympathique, écrit par Claude Didierjean-Jouveau, aux éditions Jouvence "Pour une parentalité sans violence". Sinon, c'est le désert ... au contraire, vous trouverez une foule de psy, médecins, etc. qui n'ont de cesse que de décourager le co-sleeping. Donc ce n'est pas gagne d'avance de ce cote.

Deuxième enfant
Je suis l'heureuse maman d'un petit jules de 9 mois, encore allaité et dormant entre son papa et moi toutes les nuits, à partir de son premier réveil. Je me pose une question qui vous paraîtra peut-être un peu bête : comment pourrons-nous nous organiser lorsqu'on aura un deuxième enfant ? Il ne reste plus beaucoup de place dans le lit... et je ne me vois pas non plus interdire à jules l'accès au lit pour laisser la place au "petit nouveau" ! Faudra-t-il acheter un lit "king size"?? Merci par d'avance pour votre réponse,
Annelise, 22 ans, étudiante et maman de jules, vendredi 20 septembre
Mon expérience m'a montré que bien souvent les évènements se produisent sans qu'on en soit vraiment maître, et que les enfants grandissent toujours de façon inattendue. Tout ça pour dire que bien souvent, les plans que l'on fait sont remis en question, et qu'il est difficile de prévoir l'avenir !
Les choses peuvent évoluer très vite quand un nouveau bébé arrive. Votre enfant aura le temps de grandir neuf mois. Peut-être qu'il sera d'accord pour avoir un petit matelas contre votre lit. Ou vous pourrez l'installer dans un lit contre le votre. Ou peut-être effectivement, vous déciderez d'acheter un lit plus grand pour accueillir tout le monde. Je suis certaine que vous saurez trouver une solution, car vous souhaitez le mieux pour vos enfants, vous les connaissez bien, et vous êtes la plus apte a organiser votre vie familiale. Donc juste un peu de confiance, et ça ira tout seul, j'en suis certaine.

Problème avec nounou
Je vous envoie un message car j'ai un souci avec ma petite fille de 15 mois ( toujours allaitée) avec moi elle s'endort au sein et nous la prenons avec nous à son 1er réveil. Avec son père elle s'endort à côté de lui ou dans les bras. Elle est gardée par une nounou ( en qui j'ai confiance, elle a gardé l'aîné) jusqu'à maintenant tout se passait bien chez la nounou mais depuis la rentrée ( après 1 mois avec nous ) elle pleure chez la nounou (quand je pars et de temps en temps dans la journée ) et elle devient hystérique pour aller à la sieste alors qu'avant elle s'endormait avec son pouce chez la nounou. Maintenant elle ne peut que l'endormir dans les bras mais quand elle la pose dans son lit elle se réveille ... donc ce n'est pas une solution pour la nounou qui doit garder 2 autres enfants (pas de changements chez la nounou qui puisse expliquer cela) des fois je me dit que nous avons peut être eu tort de ne pas lui apprendre à s'endormir toute seule car du coup quand nous ne sommes pas là elle n'arrive plus à gérer et c'est très difficile pour elle (la nounou est gentille mais ne comprendrait pas si je
lui disais que nous pratiquons le cododo ...). Je suis en grand désarroi et ne sais pas trop quoi faire. J'aurais aimé avoir votre impression là dessus compte tenu de vos expériences sur le sujet.
Cordialement
Muriel, mercredi 18 septembre 2002
Vous ne dites pas ce qui se passe si la nounou ne propose pas de sieste à votre fille : comment réagit cette dernière ? Peut-être qu'elle peut lui mettre un petit matelas par terre, et lui expliquer que si elle veut dormir, elle peut s'allonger toute seule (j'imagine qu'elle marche). Il arrive souvent que les enfants, quand ils sont vraiment fatigués, s'endorment à peu près n'importe où. Je ne pense pas que le cododo soit en cause. C'est peut-être tout simplement un moment un peu particulier, difficile car on ne sait pas comment arranger les choses, mais souvent ça passe presque tout seul. Comment fait-elle la sieste chez vous ? Avec vous aussi ? Ou bien toute seule ? A-t-elle vraiment des horaires réguliers, ou bien est-ce que c'est irrégulier (des jours une toute petite sieste, d'autres une grosse ...) ? Souvent, laisser l'enfant choisir lui-même le moment de s'endormir et le lieu, arrangent les choses .

Prévoir l'avenir
J’étais déjà venue il y a quelques temps sur votre site, et l’avais découvert avec beaucoup d’intérêt.
J’y suis retournée cet après-midi, et j’ai longuement tout relu. Mais il ne me semble pas avoir vu la réponse à des questions que je me pose.
Quand j’en ai parlé à mon mari, il m’a au départ regardé bizarrement. Puis je lui ai fait lire la brochure, la probable diminution de la MSN, l’allaitement, la proximité parents-enfant, les nuits calmes et plus reposantes pour tout le monde, etc.
Je lui ai aussi dit que je ne comprenais pas pourquoi une chienne dort avec ses petits, et que nous, êtres humains, nous ne dormons pas avec nos petits. Alors que nous sommes aussi des mammifères ! Il m’a alors dit qu’il n’y voyait pas d’inconvénient, à condition que cela ne dépasse pas 1 ou 2 ans ! Je le trouve très large dans ces dates ! Je n’en espérais pas tant ! Mais du coup, je me demande quand c’est le bon moment pour le mettre dans son lit, dans sa chambre ? Quand il marche, en lui expliquant qu’il peut revenir quand il veut ? Ou faut-il carrément, comme vous le préconisez faire des lits familiaux, avec toute la famille qui dort dans la même pièce ? Sur des matelas ? Ou s’adapter à chaque enfant, en fait.
Mon mari a aussi la crainte de ne pas pouvoir bien dormir, en sachant qu’il y a un bébé dans le lit. Il a peur de l’écraser…
De plus, un bébé fait du bruit la nuit en dormant. Et je crains qu’il ne se réveille à chaque bruit du bébé. Déjà maintenant, il « sent » quand je me lève la nuit pour aller aux toilettes ! Alors que je ne fais pas de bruit, et que nous avons deux matelas, il ne sent donc pas le matelas bouger quand je me lève…
De plus, je ne suis pas pour l’option lit maman-bébé. J’aime dormir avec mon mari, être contre lui. Surtout qu’on ne se voir pas de la journée. J’ai donc aussi besoin de son contact la nuit. Et je pense qu’il pourrait en être de même avec le bébé. Pour qu’ils puissent développer leur relation papa-enfant aussi.
Je suis contente d’avoir découvert votre site, car cela confirme ce que j’avais envie de faire inconsciemment. Cela m’a confortée dans mon idée. Mais le fait de l’existence de votre site m’a permis de mettre des mots sur mon sentiment, et de faire passer le message à mon mari… et du coup on en a discuté… mais mon mari a aussi la crainte que cette situation s’éternise (un de ses petit-cousins, 11 ans, dort toujours dans la chambre de ses parents, et il ne voudrait pas que cela s’éternise à ce point-là…)
Merci.
Sandra, samedi 17 août 2002
Il est toujours difficile de prédire l'avenir. Pour ma part, d'après mon expérience personnelle, et d'après ce que j'observe autour de moi, je vois que les plans et les projets sont perpétuellement remis en cause. Vous le dites vous-même : de nombreux facteurs sont inconnus, entre autre votre bébé et son évolution. Tant de paramètres rentrent en jeu, qu'il est difficile de prévoir. Nous-mêmes, les adultes, évoluons sans cesse. L'inquiétude des parents devant l'avenir, et notamment l'avenir de leur enfant, est tout a fait normal. Savoir quand le bébé fera ses nuits, à quel age il marchera, à quel age il sera propre, sont des questions que tous nous nous posons. Mais plutôt que de faire des plans qui seront remis en question, je pense que vivre au jour le jour est la plus sage solution. Faire confiance en l'avenir, et à son enfant, voila qui rassure et qui permet souvent de progresser sans même y penser.
De toutes façons, les parents ont toujours leur rôle a jouer. Le jour ou vous en aurez assez, et si votre enfant ne trouve pas de lui-même le chemin de sa chambre, vous pourrez l'y aider. Et vous trouverez, à ce moment là, la meilleure solution, en fonction de votre situation, en fonction de votre enfant. Il faut donc rassurer votre mari : c'est déjà formidable qu'il soit d'accord pour essayer, peut-être jusqu'a deux ans ... Ca laisse le temps de voir venir, pour vous aussi.
Pour les questions pratiques et le bruit, c'est vrai qu'un bébé fait du bruit. Mais nous en faisons souvent plus que lui (en respirant bruyamment, en ronflant, etc.). C'est un bruit auquel vous finirez par ne plus prêter attention. Il y a toujours une période d'adaptation, surtout si vous êtes inquiète pour le sommeil de votre mari : ne vous attendez pas a ce que ce soit tout de suite facile. L'utilisation, au moins temporaire de boule Quies peut être une solution (pour votre mari) ... vous trouverez certainement la votre. Vous pouvez mettre le bébé de votre cote (avec une barrière pour éviter au bébé de tomber), votre mari devrait ne pas être gêné par le bébé. Attention à ce que le bébé ne puisse se retrouver coincé entre les deux lits (la question de la sécurité est toujours importante, et dépend de votre choix).
Problème le soir
Bonjour, j'ai vu votre site sur le cododo et je voulais vous exposer mon cas : j'ai une petite fille de 9 mois qui a toujours eu du mal à s'endormir. Elle est allaitée, chez la nounou ou chez nous dans la journée elle s'endort avec son pouce. Le soir elle s'endort au sein puis je la pose dans son lit et après elle finit la nuit avec nous : dans la nuit elle se réveille plusieurs fois pour téter : dans la nuit ça ne me gêne pas mais dans la soirée par contre elle se réveille aussi au moins 2 fois, ne se rendort qu'au sein et dans le calme donc toutes mes soirées sont consacrées à ça. Je suis allée voir un ostéo, homéo, spécialiste du sommeil qui m'a dit qu'il fallait lui apprendre à s'endormir seule .... ( le discours habituel ) mais ça ne marche pas et je me refuse à laisser pleurer ma fille pendant des heures. Seulement depuis qu'elle est née nous ne pouvons plus sortir le soir ou avoir une soirée tranquille avec mon mari alors je trouve ça un peu lourd. Avez vous déjà eu ce genre de situation ? Y a t'il des solutions ou faut il s'armer de patience et attendre que cela passe. Autant j'apprécie les nuits près d'elle autant
j'aimerais bien avoir mes soirées un peu plus libre.
Par avance merci de votre écoute et de votre aide. Votre site est vraiment très bien et très déculpabilisant pour les mamans par rapport au discours ambiant.
Cordialement
Muriel, lundi 11 mars 2002
Vous ne précisez pas les moments et la durée des réveils de votre bébé en soirée. Se rendort-elle vite au sein ? Vous faut-il passer toute la soirée avec elle au sein ? En fait, pour de nombreux parents, avoir une grande soirée tranquille, c'est-à-dire sans enfants qui réclament de l'attention, c'est bien difficile. Mon expérience et ce que j'observe autour de moi, que le bébé soit allaité ou non, qu'il dorme ou non avec ses parents, est bien que les enfants réclament de l'attention (certains veulent qu'on lise une histoire avant de s'endormir, d'autres se couchent tard et ne veulent pas rester seuls, ...). Et cela reste vrai également quand les enfants sont plus grands. Donc je pense qu'il est raisonnable de faire avec. Si vous manquez de soirée calme, vous pouvez peut-être compenser par ailleurs, et chercher d'autres moments calmes a deux (par exemple pendant la sieste le samedi après-midi). D'une façon générale, s'adapter à son bébé est souvent plus facile et efficace qu'essayer de l'adapter a ses besoins. Et si vraiment cela vous pèse beaucoup, et que cela semble nuire a vos relations avec le bébé, pourquoi ne pas le confier pour deux heures a une baby-sitter ou une grand -mère attentive ?

Problème de sieste
Nous dormons depuis sa naissance avec notre fils de 8 mois. C'est un "bébé aux besoins intenses" et, pour lui permettre de téter suffisamment et de dormir pendant la journée, je dois rester allongée à ses côtés pendant les siestes- il est encore exclusivement allaité. Son père me fait la guerre à propos des siestes, seul moment selon lui pour partager un peu d'intimité. Mais si je me lève mon bébé se réveille et ne tète plus. Y a-t-il des couples qui ont vécu cette situation de siestes partagées et ont trouvé une solution pour garder des relations satisfaisantes pour les deux parties? Florence et David
Si vous avez besoin d'une heure d'intimité avec votre mari sans votre bébé, essayez de trouver un système qui vous permette de lui faire faire des siestes seul au moins un moment, par exemple l'endormir dans un hamac, ou dans tout dispositif pouvant être berce. Ou l'endormir en le portant dans un dispositif de portage tout en lui donnant le sein, puis quand il dort, lui retirer le sein, tout en continuant de bouger, puis de ralentir les mouvements. Est-ce que la nuit aussi il reste tout le temps au sein ? Ne lui arrive-t-il jamais de ne pas téter ? Une autre solution serait de faire appel a quelqu'un en qui vous avez confiance, pour promener votre bébé pendant une petite heure dans le quartier.
Jumeaux de 12 mois
Jusqu'à 13 mois, mes jumeaux ont toujours été "faciles" pour l'endormissement et il y avait peu de réveils nocturnes. A chaque fois quelques mots pour dire que maman est à côté suffisait pour les rendormir. Mais depuis un mois, l'un des deux, se réveille toutes les deux heures et ne se rendort en fait que dans mon lit avec moi ( et encore !: son sommeil est très agité toutes les 2 heures même dans mon lit et dans ce cas seuls mes bras la calment). Je n'apprécie pas trop dormir avec elle car en fait je n'arrive pas à vraiment dormir, je somnole et résultat : je suis épuisée, fais des chutes de tension. J'élève mes jumeaux seule et j'ai besoin d'un temps de repos efficace la nuit, d'autant plus que je travaille et que c'est le même cirque pour les siestes dans la journée. Ma hantise est que le deuxième jumeau revendique le co-sleeping aussi et dans ce cas, il n' y a pas de place pour les tenir tous les deux contre moi dans mon lit et arriver à dormir en plus !!!!Je suis prête à suivre les besoins de mes enfants et à les satisfaire mais je me demande comment faire : si je vais mal à cause de l'épuisement, qui peut s'en occuper ? (je n'ai pas de famille proche). Comment concilier ma santé (condition nécessaire à leur bien-être) et leurs besoins ? J'ai essayé de leur parler de la situation, de leur expliquer que j'avais besoin de me reposer seule, mais rien à faire... Valérie

Si je comprends bien votre situation : votre jumelle de 13 mois se réveille la nuit, et a besoin de votre présence pour se rendormir. Elle bouge beaucoup, se réveille toutes les deux heures, et ne s'endort que dans vos bras. Vous n'arrivez pas a dormir (juste a somnoler). J'imagine que vous dormez toutes les deux dans le même lit. Une solution pour les bambins qui bougent beaucoup, est de placer leur lit contre celui de l'adulte, ce qui permet de les rassurer par la proximité (et les caresses), mais quand ils dorment, de ne pas les sentir bouger. Par exemple, mettre un grand matelas par-terre, pour vous, et un petit matelas contre, pour le bébé.Concernant votre difficulté a dormir, pouvez-vous m'en dire plus ? Les périodes de réveil de votre bébé sont-elles longues ? Ou bien, même quand elle se rendort, vous n'arrivez pas a vous rendormir tout de suite ?

Pour répondre à vos questions :
élever seule mes jumeaux est pour moi source de stress et je suis quelqu'un d'assez angoissée : mon sommeil est long à venir, assez léger et les réveils de ma fille me maintiennent dans un état de vigilance quasi permanent. J'ai l'impression d'être constamment à son écoute.
Donc oui, j'ai du mal à me rendormir tout de suite après elle.
Mais non, ses réveils sont de courte durée si j'interviens pour la rassurer.
La nuit dernière, j'ai testé un petit lit d'appoint dans ma chambre; pas tout à côté de mon lit.
à 1h30 : premier réveil . je vais la voir dans sa chambre et la rassure, me retire en décidant d'attendre qu'elle se rendorme. Après 1/4 d'heure de pleurs, silence.
à 2h !!! : deuxième réveil : ces pleurs réveillent son frère. Je décide donc de la prendre dans ma chambre, lui explique qu'elle va dormir dans ce petit lit, tout près de moi, qu'elle va sentir ma présence. Elle hurle 10 minutes; je bouge pour faire bruisser mes draps en lui disant que je suis là. Elle se rendort.
3- 4 micro-réveils : mes paroles suffisent à la calmer et à la rendormir presque aussitôt.
5 h : hurlements : je la prends avec moi dans mon lit et elle se rendort jusque 6 h puis réclame mes bras et se rendort jusque 6h30.
Voilà cette nuit : il semble que le lit dans ma chambre fasse effet; j'ai mieux dormi qu'avec elle contre moi ; je vais essayer de rapprocher son lit du mien.
Valérie, dimanche 10 mars 2002
Je pense que la stratégie est bonne, et ce que vous faites est plein de bon sens. Mais il ne faut pas non plus en attendre des miracles. Calmer le bébé comme on peut, en essayant de préserver son propre sommeil, c'est le plus important. Le fait d'être seule pour élever vos bébés doit effectivement être une situation difficile : essayez de trouver du soutien dans votre entourage (famille, amis, collègues, ...) ; faites vous plaisir (parfois des petites choses anodines permettent de retrouver énergie et confiance en soi). En tous les cas je vous félicite de votre investissement pour vos enfants, et je trouve que vous avez de très bonnes intuitions : laissez-vous guider par elles. Et vous savez, dans toutes les familles, il y a des tensions, et c'est normal que tout ne soit pas toujours rose ... Elever des enfants, c'est de toutes façons une source de questions interminables ... et de surprises parfois bonnes, parfois moins.

On veut arrêter
Ma femme et moi avons eu en avril dernier une charmante petite fille prénommée Julie. Mon épouse qui a repris son travail la semaine dernière, allaite, et souhaite encore allaiter... mais pas la nuit. Julie a actuellement une alimentation diversifiée, et les tétées ont lieu le soir, la nuit, et le matin. Les tétées nocturnes, que nous voudrions supprimer, ont lieu deux à trois fois par nuit, à horaire variable (en général 23h-2h-5h). Julie a deux soeurs qui ont 4 et 6 ans, elles ont été sevrées lorsque mon épouse reprenait le travail (à 4 mois), cela se passait "naturelement". Je pensai dormir avec Julie dans une chambre à part pendant quelques nuits, avez vous connaissance d'expériences similaires ? En fait, il y a d'un coté Julie qui ne demande qu'a rester à coté de sa mère, ce qui parait tout à fait légitime, et le reste de la famille, avec les filles à qui il arrive encore de se réveiller la nuit (tout à fait normal), mon épouse qui a repri son travail avec 10 de tension (là, c’est moins normal ) moi qui essaye d’assurer un peu partout. On désire stopper les réveils nocturnes, car la fatigue, un bambin qui veut téter toute la nuit, nos professions respectives, bref, tout cela ne fait pas bon ménage. Nous pensons qu’un peu de repos nocturne, voir beaucoup, serait bénéfique à tout le monde. Beaucoup penseraient: Pourquoi ont-ils eu un troisième enfant? Le pire est que nous en souhaitons un quatrième!!!

Reçu en janvier 2004