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Dossiers Allaitement

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L’augmentation de l’allaitement qui accompagne le partage du lit favorise la protection immunologique du nourrisson contre des bactéries et des virus potentiellement dangereux. Parce que le partage du lit dans le cas d’une mère qui allaite conduit à utiliser la défense individuelle la plus efficace contre la MSN, c’est-à-dire la position de sommeil sur le dos, nous affirmons que la combinaison allaitement plus partage du lit peut fournir et augmenter des gains potentiels et significatifs pour la santé du bébé et des mères non fumeuses, y compris pour le nourrisson la diminution du risque de décéder de la MSN. En fait, depuis la campagne encourageant le sommeil sur le dos en 1992, qui a sans conteste largement compté pour la réduction significative de la MSN jusqu’à aujourd’hui, les taux d’allaitement ont augmenté jusqu’à des records historiques (voir schéma 11). Si, comme l’indiquent les études, l’allaitement promeut le choix du lit partagé, et que plus de parents américains partagent le lit que jamais auparavant, alors peut-être que ces pratiques ont également contribué à la réduction de la MSN depuis 1992. La plupart des mères américaines qui allaitent ne fument pas et ont accès à des informations sur la sécurité. Ainsi, la situation américaine d’un taux d’allaitement important, d’un sommeil sur le dos fréquent, d’une réduction du tabagisme maternel parmi ce groupe, et du sommeil partagé dans des conditions sûres, pourrait bien être comparée à la situation japonaise, discutée ci-dessus, comme indiqué sur les schémas 2 à 5.

 
Les difficultés de sommeil nourrisson-parents
Comme la biologie du sommeil des nourrissons évolue beaucoup plus lentement que les valeurs culturelles, les environnements de sommeil qui sont optimaux pour les nourrissons peuvent ne pas être ceux encouragés par la culture. De plus, des stratégies de gestion du sommeil du bébé largement acceptées peuvent convenir pour certains nourrissons mais être inadaptés pour d’autres. Certaines familles peuvent appliquer des normes établies pour des nourrissons nourris au biberon et dormant seuls, à leur propres enfants alors qu’elles sont inappropriées, conduisant les parents à conclure soit que leurs compétences parentales sont déficientes soit que leur enfant n’est pas coopératif.
Ironiquement, cette situation décrit le mieux ce qui se passe dans des pays développés comme les USA, la Grande Bretagne et l’Australie, où un enfant sur trois, par ailleurs en bonne santé, peut avoir des problèmes pour s’endormir ou rester endormi, après avoir été conditionné à dormir seul (48). Plutôt que des déficiences des nourrissons ou des personnes s’en occupant, de tels pourcentages élevés reflètent probablement une confiance exagérée dans la validité de nos définitions et de nos attentes sur la façon dont les enfants devraient dormir, et la rigidité avec laquelle les parents interprètent et appliquent les messages des professionnels de santé.
En fait, les attentes rigides des parents concernant la façon dont leur enfant devrait dormir peuvent être utilisées pour prédire la probabilité que des problèmes de sommeil surviennent chez leurs nourrisson ou enfant : plus les attentes sont rigides, plus les parents feront part d’une insatisfaction à propos du comportement nocturne de leur enfant (49). Les réveils nocturnes constituent un problème uniquement pour les parents qui s’attendent à ce que leurs enfants dorment toute la nuit sans se réveiller.
C’est seulement au siècle dernier et dans un nombre relativement restreint de cultures, que les parents et les professionnels de santé sont devenus concernés par la façon dont leurs enfants doivent être conditionnés pour dormir. Et c’est uniquement dans les sociétés occidentales que l’on pense que les nourrissons doivent « apprendre » à dormir, à savoir, seuls et sans contact avec leurs parents. La plupart des cultures tiennent tout simplement le sommeil du bébé comme ne posant pas de prolème.
 
Les biais culturels et scientifiques contre le cosleeping
Il a été facile pour les autorités officielles de conclure que les problèmes associés au cosleeping ne méritaient pas d’être résolus, en partie à cause de l’histoire culturelle unique de notre société. Dans les livres grand public populaires et les magazines de puériculture, le cosleeping est décrit soit (1) comme un concept homogène, soit (2) complètement ignoré, soit (3) présenté sous l’angle de « problèmes » probables ou inévitables qui peuvent survenir, et particulièrement du danger de suffocation. Parfois, le cosleeping est explicitement découragé ; à d’autres moment, le message est plus subtil. Les raisons les plus fréquemment citées pour recommander des chambres séparées pour le sommeil des enfants et des parents sont : la préservation du mariage ; le développement de l’individualisme et de l’autonomie chez l’enfant ; la prévention de l’inceste et de l’étouffement ; la promotion des compétences sociales de l’enfant ; le renforcement de l’identité sexuelle des enfants.
En fait, quand un problème ou un problème potentiel concernant le cosleeping peut être identifié, plutôt que de la considérer simplement comme une question à résoudre, il devient un argument pour interdire cette pratique, comme si toutes les familles qui pratiquaient le cosleeping rencontraient ce même problème. En outre, les problèmes associés au cosleeping sont présentés comme s’ils ne pouvaient pas être résolus de la même façon, par exemple, que les problèmes associés au sommeil solitaire.
A travers la littérature, le cosleeping est décrit comme la cause de problèmes conjugaux, alors que les données de Suède réfutent cette notion (50). Le cosleeping est également cité comme la cause de la jalousie des aînés ; bien que probable, ce n’est sans doute que l’une de ses nombreuses causes. Les parents sont prévenus que le cosleeping crée une « mauvaise habitude », qui sera très difficile à perdre. Le cosleeping est présenté comme entraînant une confusion sexuelle ou émotionnelle, ou conduisant à une sur-stimulation : « Dormir dans votre lit peut rendre votre enfant confus et anxieux plutôt que serein et rassuré. Même un jeune enfant peut trouver ces expériences répétées trop stimulantes » (51). Mais aucune preuve n’est apportée pour soutenir comment, quand, et dans quelles circonstances cela arrive ; il n’est pas fait mention non plus que la sous-stimulation constitue peut-être un problème clinique et psychologique plus sérieux.
On dit qu’un enfant a besoin de dormir seul, pour établir les bases d’une bonne hygiène de sommeil, pour créer un sentiment de confiance ainsi que de confort avec la solitude, compétences qui sont présumées renforcer l’autonomie comme une identité sexuelle forte, tous « bénéfices moraux ». De nouveau, non seulement aucune preuve n’est apportée pour soutenir ces propositions, mais de nouvelles preuves en provenance de nombreuses études montrent le contraire. En fait, quand le sommeil partagé est pratiqué dans le contexte de relations sociales saines, les jeunes enfants sont plus indépendants, et non pas moins, et quand ils sont plus grands, ils ont une identité sexuelle plus forte, et non plus faible, et sont capables de mieux réagir au stress (voir schéma 7).
Les paradigmes scientifiques ne changent ni vite ni facilement. Le concept de cosleeping n’est pas assimilé facilement par ceux qui ont passé leur vie scientifique à documenter la normalité du sommeil solitaire du nourrisson et accepté sans critique les conséquences délétères supposées du cosleeping. Probablement peu de chercheurs, de cliniciens et de parents ont dormi de façon habituelle avec leurs parents, un facteur qui peut influencer fortement leurs sentiments concernant cette pratique. Il est probable qu’une appréciation de diverses pratiques de puériculture, incluant le cosleeping, ne viendra qu’avec l’augmentation de l’immigration de populations non-européennes dans les pays occidentaux. Comme nous le suggèrent les données démographiques à ce sujet, la question n’est plus alors de savoir si le paradigme va changer, mais plutôt avec quelle rapidité.
 
Conclusions et recommandations
La vaste majorité des études scientifiques sur le comportement et le développement conduites dans différents domaines depuis 100 ans suggèrent que la question à laquelle nous devrions répondre n’est pas  « est-il sûr de dormir avec mon bébé ? » mais plutôt « est-il sûr de ne pas dormir avec mon bébé ? ». Une lecture objective des données du CPSC conduit à une conclusion tout à fait différente de celle à laquelle ils arrivent – c’est-à-dire que les nourrissons ne devraient pas dormir en-dehors de la surveillance et de la compagnie d’un adulte responsable.
La question est trop complexe pour recommander de façon catégorique que toutes les familles devraient partager leur lit ; cependant, toute campagne de sécurité publique devrait recommander au moins que chaque nourrisson soit placé à portée de main, sur une surface de sommeil séparée, aux côtés d’un adulte responsable. Le partage de la chambre à lui seul divise le risque de MSN par quatre, selon la plus vaste étude épidémiologique sur la MSN menée jusqu’à présent (52).
Rappelons-nous que, jusqu’à une période récente, les tétées nocturnes et le cosleeping mère-nourrisson fonctionnaient de pair dans toutes les sociétés, et que les deux comportements constituent toujours un système inséparable et inévitable pour la plupart des gens aujourd’hui, y compris pour un nombre croissant de parents occidentaux. Quand il est pratiqué de façon sûre, le cosleeping (partage du lit ou non) représente une pratique de soins aux enfants tout à fait efficace, adaptive et intégrée qui peut favoriser l’attachement, la communication, la nutrition et la protection immunitaire du nourrisson grâce à l’augmentation des tétées, de la surveillance parentale et de l’affection mutuelle. De plus, le partage du lit et l’allaitement maternel contribuent indirectement à la santé maternelle et infantile en augmentant l’intervalle entre les naissances, diminuant ainsi la compétition entre frères et soeurs pour des ressources maternelles limitées. Les nourrissons qui pratiquent le cosleeping apparaissent comme plus satisfaits que ceux qui dorment (ou essayent de dormir) seuls. En plus d’une augmentation du contact maternel et d’une alimentation facilitée, les pleurs sont significativement diminués, et, contrairement aux idées convenues, le sommeil de la mère et du nourrisson est favorisé. En conséquence, plus d’énergie est disponible pour des activités infantiles essentielles comme grandir et se défendre de maladies infectieuses.
Comme le disait le célèbre psychothérapeute D. Winnicott il y a un demi-siècle, « un enfant tout seuls n’existe pas ; il y a un enfant et quelqu'un d’autre ». Peut-être qu’aucune autre pratique de puériculture ne reflète mieux cette vérité que celle du nourrisson humain allaité et dormant auprès de sa mère, profitant de son amour et de ses réponses protectrices. Pour ces raisons, ni les agences gouvernementales, ni les fabricants de berceaux, ni les autorités médicales, dont un grand nombre prennent leurs préférences personnelles et leurs idéologies pour de la science, ne seront jamais capables d’interdire aux parents et aux nourrissons ce que ceux-ci souhaitent faire naturellement – c’est-à-dire dormir et se nourrir côte à côte.
 
Notes
 
  1. For a review of scientific studies, see Touch in development,  T. Field, ed. (Mahway, New Jersey : Lawrence Earlbaum and Assoc., 1995)
  2. J.J. McKenna, “An Anthropological Perspective on the Sudden infant Death Syndrome (SIDS) : The Role of Parental Breathing Cues and Speech Breathing Adaptations”, Med. Anthrop. 10 (1986):9-53
  3. J.J. McKenna and S. Mosko, “Mother Infant Cosleeping : Toward a New Beginning”, in Sudden Infant Death Syndrome : Problems, Puzzles, Possibilities,R. Byard and H. Krous, eds (New York: Arnold Publishing, 2001), 258-272.
  4. J. Young and P.J. Flemming, “Reducing the Risks of SIDS: The Role of the Pediatrician” Paediatrics Today 6, n°2 (1998) : 41-48
  5. D.A Drago and A.L Dannenberg, “Infant Mechanical Suffocation Deaths in the United States, 1980-1997,”Pediatrics 103, no. 5(1999):e59
  6. S. Nakamura et al., »Review of Hazard Associated with Children Placed in Adult Beds,”Arch. Pediat.Med. 153(1999): 1018-1023.
  7. N.J.Scheer, »Safe Sleeping Environments for Infants :A CPSC Perspective,”Program and Abstracts,Sixth International SIDS Conference,Auckland, New Zealand, February 8-11,2000.
  8. Voir Note 1
  9. C.Richard et al.,”Sleeping Position, Orientation,and Proximity in Bedsharing Infants and Mother,” Sleep (1996):667-684.
  10. E.B.Thoman and S.E. Graham,”Self-Regulation of Stimulation by Premature Infants,”Pediatrics 78(1986):855-860
  11. M.W. Stewart and L.A. Stewart, “Modification of Sleep Respiratory Patterns by Auditory Stimulation: Indications of Techniques for Preventing Sudden Infant Death Syndrome?” Sleep 14(1991): 241-248.
  12. A.F. Korner and E.B. Thoman, “The Relative Efficacy of Contact and Vestibular-Propioceptive Stimulation on Soothing Neonates” Child Dev. 43 (1972):443-453.
  13. A.F. Korner et al., “Reduction of Sleep Apnea and Bradycardia in the Pre-Term Infants on Oscillating Waterbeds : A Controlled Polygraphic Study”, Pediatrics 61 (1978):528-533
  14. A.H. Sankaran et al., “Sudden Infant Death Syndrome (SIDS) and Infant Care Practices In Saskatchewan, Canada” Program and Abstracts, Sixth SIDS International Conference, Auckland, New Zealand, February 8-11, 2000.
  15. M.A. Kibel and M.F. Davies, “Should the Infant Sleep in Mother’s Bed ?” Program and Abstracts, Sixth SIDS International Conference, Auckland, New Zealand, February 8-11, 2000.
  16. D.P. Davies, “Cot Death In Hong Kong : A Rare Problem ?” The Lancet 2 (1985) : 1346-1348.
  17. N.P. Lee et al., « Sudden Infant Death Syndrome in Hong Kong : Confirmation of Low Incidence”, British Medical Journal 298 (1999):72.
  18. S. Fukai and F. Hiroshi “1999 Annual Report, Japan SIDS Family Association “ Sixth SIDS International Conference, Auckland, New Zealand, February 8-11, 2000.
  19. 19. E. Wilson “Sudden Infant Death Syndrome (SIDS) and Environmental Perturbations in Cross-Cultural Context”, Master’s Thesis, University of Calgary (Alberta), 1990.
  20. J. Yelland et al., “Explanatory Models about Maternel and Infant Health and Sudden Infant Death Syndrome among Asian-Born Mothers” in Asian Mathers, Australian Birth, Pregnancy, Childbirth, Child Rearing : The Asian Experience in an English-Speaking Country, P.L. Rice, ed (Melbourne: Ausmeed Publications, 1996):175-189.
  21. E.A. Nelson et al., « International Child Care Practice Study : Infant Sleeping Environment », Early Hum. Dev. 62 (2001):43-55
  22. Voir note 20
  23. Voir note 19
  24. C. Caroll-Pankhurst and A. Mortimer, “Sudden Infant Death Syndrome, Bed-Sharing, Parental Weight, and Age at Death”, Pediatrics, 107 n°3 (2001) : 530-536
  25. Ibid.
  26. F. Hauck and J. Kemp “Bedsharing Promotes Breastfeeding, and the AAP Task Force on Infant Positionning and SIDS” Pediatrics 102 n°3 (1998) : 662-663
  27. E.A. Mitchell and J. Thompson “Cosleeping Increases the Risk of the Sudden Infant Death Syndrome, but Sleeping in the Parent’s Bedroom Lowers it”, in T. Rognum, Sudden Infant Death Syndrome in the Nineties (Oslo : Scandinavian University Press, 1995), 266-269
  28. Voir note 19
  29. V. Lummaa et al., « Why Cry ? Adaptative Significance of Intensive Crying in Human Infants” Evolution of Human Behavior” 19 (1998) : 193-202
  30. T. Pinilla and L.L. Birch “Help Me Make It through the Night : Behavioral Entrainment of Brest-Fed Infants’ Sleep Patterns” Pediatrics 91, n°2 (1993) : 436-444
  31. A. B. Godfrey and A. Kilgore, “An Approach to Help Young Infants Sleep Through the Night” Zero to Three 19, n°2 (1998) : 15-21
  32. J.-L. Flandrin Families in Former Times : Kinship, Household, and Sexuality (New York : Cambridge University Press, 1979).
  33. L. Stone, The Family, Sex and Marriage in England, 1500-1800 (New York : Harper and Row, 1977).
  34. J.J. McKenna, “Cultural Influences on Infant and Childhood Sleep Biology and the Sciences That Studies it : Toward a more Inclusive Paradigm”, in Sleep in Development and Pediatrics, J. Loughin et al., eds. (New York : Marcel Dekker, 2000).
  35. R. Ferber, Solve Your Child’s Sleep Problems (New York : Simon and Schuster, 1985).
  36. G. Gohen, ed., AAP Guide to Infant Sleep (New York : Villard, 1999).
  37. P. Heron, “Non-Reactive Cosleeping and Child Behavior : Getting a Good Night’s Sleep All Night, Every Night”, Master’s thesis, Department of Psychology, University of Bristol, 1994.
  38. M. Crawford, “Parenting Practices in the Basque Country : Implications of Infant and Childhood Sleeping Location for Personality Development” Ethos, 22 n°1 (1994) : 42-82
  39. R.J. Lewis and L.H. Janda “The Relationship between Adult Sexual Adjustment and Childhood Experience regarding Exposure to Nudity, Sleeping in the Parental Bed, and Parental Attitudes toward Sexuality” Archives of Sexual Behavior 17 (1988) : 349-363.
  40. J.F. Forbes et al., « The Cosleeping Habits of Military Children », Military Medecine 157 (1992) : 196-200
  41. J. Mosenkis, “The Effects of Childhood Cosleeping on Later Life Development” Master’s thesis, Department of Cultural Psychology, University of Chicago, 1998.
  42. J.J. McKenna et al, “Beshariing Promotes Brestfeeding”, Pediatrics, 100 (1997) : 214-219
  43. J.J. McKenna et al, “Mutual Behavioral and Physiological Influences among Solitary and Cosleeping Mother-Infant Pairs : Implications for SIDS”, Early Hum. Dev. 38 (1994) : 182-201
  44. J. Young, “Night-Time Behavior and Interactions between Mothers and Their Infants at Low Risks for SIDS : A Longitudinal Study of Room Sharing and Bedsharing” PhD thesis, University of Bristol, 1999.
  45. H. Hoffman et al., “Risk Factors for SIDS : Results of the Institutes of Child Health and Human Development SIDS Cooperative Epidemiological Study”, in Sudden Infant Death Syndrome: Cardiac and Respiratory Mechanisms, P. Schwartz, D. Southall and M. Valdes-Dapena, eds. (New York : Annals of the New York Academy of Sciences, 1988), 13-20.
  46. D.D. Fredrickson et al., “Relationship of Sudden Infant Death Syndrome to Brest-Feeding Duration and Intensity”, Am; J. Dis. Child 147 (1993) : 460.
  47. S. Mosko et al., “Maternel Sleep and Arousals during Bedsharing with Infants”, Sleep, 20 n°2 (1997): 142-150
  48. Voir note 34
  49. Voir note 34
  50. G. Klackenberg, « Sleep Behaviour Studied Longitudinally”, Acta Paediatr. Scand. 71 (1982) : 501-506
  51. Voir note 35
  52. P.S. Blair, P.J. Fleming, D. Bensley et al, « Where Should Babies Sleep -  Alone or With Parents ? Factors Influencing the Rsisks of SIDS in the CESDI Study”, BMJ, 319 (1999):1457-1462.
  
James J. McKenna, PhD, est professeur d’anthropologie, et directeur du laboratoire d’étude du comportement nocturne mère-bébé à l’Université Notre Dame. Il est le premier à avoir mené des études physiologiques sur des mères et leur bébé dormant ensemble ou séparément à la faculté de médecine d’Irvine. Reconnu comme le spécialiste international du cosleeping parents-nourrisson, il a publié plus de 120 articles scientifiques sur le sujet.
 
Texte traduit par Nathalie Roques et révisé par Claude-Suzanne Didierjean-Jouveau.