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Dormir avec son bébé : le point sur la sécurité

Mise à jour le 5 avril 2004

 Introduction

Le décès d’un nourrisson est toujours un drame pour ses parents et pour son entourage. Quand des mesures préventives auraient permis d’éviter ce drame, la douleur se double d’une grande culpabilité. Les agents de santé qui font partie de l’environnement des familles accompagnent les parents dans leur vie quotidienne et, entre autres, diffusent des recommandations. Ils sont également présents après le décès, au moment de l’investigation (scène du décès, autopsie) et pour soutenir les parents dans le deuil. Quand ce drame survient alors que la mère dormait avec son bébé, les réactions sont parfois violentes et les sentiments viennent brouiller la raison. Le  partage du lit est alors souvent immédiatement incriminé et qualifié de cause directe du décès, et de nombreux professionnels de santé condamnent avec la plus grande fermeté une promiscuité qui leur semble mortifère.

On sait par ailleurs que les mères qui allaitent protègent leur bébé de nombreuses maladies, et favorisent leur croissance et leur développement optimaux. La fréquence des tétées est un élément déterminant pour la réussite de l’allaitement (pour une mise au point, voir Roques, 2003)1, et répondre à la demande du bébé durant la nuit conduit de très nombreuses mères à accueillir plus ou moins ponctuellement leur bébé dans leur lit.

Devant cette réalité, les professionnels accompagnant les mères qui allaitent sont le plus souvent démunis : quelles informations diffuser ? Quelles recommandations appuyer ?

 

Les différentes causes de décès

Le bébé que l’on retrouve mort dans le lit de sa mère est le plus souvent victime de la Mort Subite du Nourrisson (MSN), ou d’une asphyxie accidentelle par obstruction des voies respiratoires, (soit par recouvrement par un partenaire, soit par recouvrement/inhalation d’un accessoire de literie), ou conséquente à une strangulation ou compression (le plus souvent entre plusieurs éléments du lit, ou entre le lit et une cloison).

Dans certains cas, il décède des suites d’une chute. Parfois il s’agit d’un meurtre.

Il peut être très difficile de déterminer précisément la cause du décès. Les conditions optimales pour poser un diagnostic ne sont pas toujours réunies : autopsie, histoire clinique, analyse de la scène du décès devraient être soigneusement analysées par des pédiatres légistes. Mais y compris dans ces conditions, les résultats peuvent faire l’objet de plusieurs interprétations. Enfin selon les pays, les procédures diffèrent. Dans certaines régions, les autopsies sont peu souvent ou pas du tout effectuées ; en France, les certificats de décès ne sont pas modifiés après autopsie (Rambaud, 2003).

 

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Références